Les jeunes Québécois ne croient plus au Bloc
Gilles Duceppe (Photo PC)
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Gilles Duceppe
Photo PC
Catherine Handfield
La Presse
Le Bloc québécois perd des plumes auprès des jeunes Québécois. Le parti et son chef Gilles Duceppe ont vu fondre de moitié les appuis des électeurs âgés entre 18 et 25 ans entre les élections générales de 2006 et aujourd’hui, révèle un sondage réalisé par la firme Innovative Research Group.
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« Pour les jeunes, la course au Québec a changé de façon dramatique depuis 2005 », lance d’emblée Marc Chalifoux, directeur général de l’Institut du Dominion, organisme de charité qui a commandé le sondage.
Seulement 27 % des jeunes Québécois de 18 à 25 ans entendent voter pour le Bloc québécois aux élections fédérales du 14 octobre. Or, le coup de sonde réalisé pour l’Institut du Dominion lors de la course de 2005-2006 prévoyait plutôt un appui de 47 % au Bloc.
Le chef Gilles Duceppe semble connaître la même débandade que son parti, révèle le sondage en ligne conduit auprès de 1000 Canadiens entre les 10 et 15 septembre. Alors que 24 % des jeunes Québécois croyaient que Gilles Duceppe ferait le meilleur premier ministre en 2005-2006, 12 % le pensaient toujours en 2008.
À l’échelle nationale, la marge d’erreur du sondage est de 3,1 points de pourcentage. Celle-ci augmente pour les résultats du Québec, puisque l’échantillon est plus petit.
Auprès des jeunes électeurs québécois, le NPD gagne 9 points de pourcentage, avec 27 % des appuis, ex aequo avec le Bloc.
Le PLC obtient 20 % des intentions de vote, également en hausse de 9 points. Vient ensuite le Parti vert (12 %), tandis que le Parti conservateur (7 %) arrive en queue de peloton, juste avant les indécis (6 %).
« Pour les jeunes du reste du Canada, la course se joue entre trois partis », indique Marc Chalifoux, qui n’y observe pas de changement aussi marqué qu’au Québec comparativement à l’élection de 2006. Le Parti libéral et le Parti conservateur arrivent quasi à égalité au premier rang des intentions de vote (26 %).
Viennent ensuite le NPD (19 %), le Parti vert (13 %) et les indécis (12 %).
Quant au meilleur premier ministre, la génération Y du Canada anglais penche pour Stephen Harper (28 %). Jack Layton arrive en bon deuxième (17 %), suivi de près par Stéphane Dion (14 %). La chef du Parti vert, Elizabeth May, arrive en dernière position (7 %).
Les enjeux les plus importants de cette élection pour les jeunes électeurs canadiens sont l’environnement (27 %), l’éducation (25 %) et l’économie (17 %). Finalement, la santé est relayée aux enjeux secondaires (15 %).
mercredi 17 septembre 2008
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