vendredi 28 novembre 2008

Le transfert intergénérationnel des savoirs à l'ère d'Internet - CEFRIO

Bilan du projet -

Présentement, les organisations font face au départ massif de leurs employés et gestionnaires les plus expérimentés et, avec le départ à la retraite des baby boomers, conjugué à une pénurie de main d’œuvre, nul doute que cette réalité perdurera encore plusieurs années. Dans un tel contexte et dans une économie de plus en plus axée sur le « savoir », prendre le virage de la gestion des connaissances s’avère de plus en plus un enjeu stratégique. Le défi est d’autant plus grand que l’évolution de plus en plus rapide de la technologie impose aux organisations la nécessité d’une gestion différente du savoir et de l’apprentissage humain. Depuis maintenant un peu plus d’une dizaine d’années, le CEFRIO s’intéresse aux différentes problématiques liées à la gestion du savoir et, dans le but d’aider les organisations à relever un tel défi, il a mis en place en 2004 un projet de recherche action portant sur le transfert intergénérationnel des savoirs à l’ère d’Internet.

Ce projet de recherche action a été réalisé avec quatre partenaires, soit, Hydro-Québec, la Régie des rentes du Québec, la Régie du bâtiment du Québec et TELUS ainsi qu’avec une équipe de chercheurs universitaires associés au CEFRIO. Globalement, les principaux objectifs du projet étaient d’aider les organisations à trouver les meilleures façons de faire pour identifier les connaissances critiques et stratégiques, à expérimenter des moyens novateurs de transfert des connaissances et à mettre en place des stratégies leur permettant de conserver, transférer, renouveler et enrichir leur savoir collectif afin d’améliorer leur performance globale. Dans chaque organisation, on a privilégié l’utilisation de projets pilotes comme outil d’apprentissage avec comme objectif un plus large déploiement dans l’organisation par la suite.

Avant même de s’engager dans une stratégie de gestion des connaissances, il importe de s’y préparer adéquatement pour être en mesure de faire les choix les plus pertinents au niveau des avenues à prendre et des actions à privilégier et ainsi s’assurer de rentabiliser la démarche. L’approche utilisée s’est donc déclinée en deux grandes phases. La première phase constitue une étape en amont et s’inscrit plus spécifiquement dans la valorisation des connaissances de l’organisation en vue d’identifier le patrimoine de connaissances et tout particulièrement les domaines de connaissances sur lesquels il faudra faire porter en priorité les démarches de gestion des connaissances. À la deuxième phase, il s’agit d’identifier et d’expérimenter les moyens de transfert des connaissances les plus appropriés compte tenu du contexte et des besoins de l’entreprise et d’élaborer un plan d’action visant à mettre en œuvre une stratégie de gestion des connaissances.

La phase de préparation en amont a été réalisée principalement en trois étapes qui ne furent pas nécessairement effectuées auprès de tous les partenaires, tenant compte de leur niveau d’avancement préalable en gestion des connaissances. Notons que les travaux réalisés lors de la phase de préparation se sont appuyés principalement sur les travaux du chercheur Jean Louis Ermine et de son équipe de l’Institut national des télécommunications en France (INT) ainsi que sur les travaux du Club de gestion des connaissances.

La première étape a consisté en une étude de faisabilité visant à déterminer la direction, le groupe ou la division où devrait être réalisé le projet pilote et à identifier les ressources nécessaires pour réaliser la recherche action. L’étude de faisabilité, réalisée par des chercheurs universitaires associés au CEFRIO, en identifiant les besoins, les objectifs et les façons de faire propres à l’organisation, a démontré qu’il existait bel et bien des risques de perte d’expertise et de savoirs critiques. Ce faisant, elle est venue confirmer la nécessité de s’engager dans une démarche de gestion des connaissances afin de s’assurer que les individus détenant les connaissances critiques ne quittent pas l’organisation sans avoir transmis leurs savoirs stratégiques nécessaires à son développement actuel et futur. De plus, la réalisation de l’étude de faisabilité - en suscitant parmi les organisations partenaires de l’intérêt pour le projet du CEFRIO - a permis de sensibiliser davantage les gestionnaires et les détenteurs de connaissances à la nécessité de prendre le virage de la gestion des connaissances. Ce fut ainsi l’amorce de l’obtention du soutien et de l’appui des gestionnaires et de la mobilisation des troupes envers le projet, deux conditions qui s’avèrent essentielles au succès d’une telle démarche.

À la deuxième étape, il s’agissait d’identifier les savoirs stratégiques à l’intérieur de l’organisation. Celle-ci a été effectuée en procédant, dans un premier temps, à une cartographie des connaissances de l’organisation et, dans un deuxième temps, à l’évaluation de l’importance stratégique de ces connaissances. La cartographie des connaissances est un moyen d’identifier et de représenter les ressources d’un patrimoine de connaissances dans une organisation ; c’est en fait faire l’inventaire des connaissances qu’elle possède. Quant à l’évaluation de l’importance stratégique de ces connaissances, cette étape a été réalisée par le biais d’une étude de criticité des connaissances répertoriées. Une étude de criticité permet de situer les forces et les faiblesses du patrimoine de connaissances et permet d’apprécier leur vulnérabilité par rapport aux orientations stratégiques de l’organisation. Ultimement, cette analyse a permis d’identifier les domaines de connaissances sur lesquels des efforts doivent être faits en matière de capitalisation, de partage et de renouvellement des savoirs stratégiques.

Enfin, la dernière étape de la première phase avait pour but de s’assurer de l’adéquation de la démarche de gestion des connaissances construite à partir de la cartographie des connaissances critiques avec la démarche stratégique de l’entreprise. Pour ce faire, l’approche de l’alignement stratégique, développée par le chercheur Jean Louis Ermine, a été utilisée. L’approche permet de confronter les connaissances critiques aux orientations stratégiques de l’organisation afin de rendre compte de l’écart entre son patrimoine de connaissances et ce dont elle aura besoin dans l’avenir. L’organisation est alors en mesure de déterminer, dans sa stratégie, les connaissances à maintenir, à développer ou à abandonner.

La première phase du projet a aidé les partenaires à identifier des savoirs critiques pour ensuite explorer, dans une deuxième phase, des modes de transfert des connaissances. Dans le cadre de ce projet, les partenaires en collaboration avec diverses équipes de recherche, ont notamment expérimenté la co-modélisation des connaissances (Josianne Basque, TÉLUQ), le livre de connaissances (Jean Louis Ermine, INT), l’annuaire d’expert, l’analyse des réseaux sociaux et la base de connaissances (Kimiz Dalkir, McGill) et le développement des compétences (MESS et Anne Bourhis, HEC Montréal).

À la suite de la réalisation de ce projet de recherche action, des initiatives sont présentement mises de l’avant afin qu’un plus grand nombre d’organisations québécoises puissent en tirer profit. À l’Université McGill, la chercheuse Kimiz Dalkir et son équipe travaillent notamment au développement d’une grille d’aide à la décision qui permettra aux organisations de choisir les modes de transfert de connaissances les plus appropriés dans leur contexte. Ces travaux devraient être rendus publics au printemps par le biais du site Internet du CEFRIO.

Le projet tire donc à sa fin et on constate que les expérimentations réalisées à ce jour ont non seulement permis aux partenaires de tester de nouvelles méthodes pour capter leur savoir respectif, mais aussi de transmettre efficacement ce savoir. Désormais, ces organisations tirent avantage d’une gestion plus stratégique de leur patrimoine de connaissances et nul doute qu’elles sont mieux armées pour éviter - ou à tout le moins limiter - les problèmes liés à la perte de connaissances et ainsi s’assurer que les individus détenant les connaissances critiques ne quittent pas sans avoir transmis leurs savoirs stratégiques nécessaires à la poursuite des activités de l’organisation.

Enfin, on ne peut passer sous silence que, le 18 novembre dernier, l’Institut d’administration publique du Québec remettait ses prix lors du Gala annuel des Prix d’excellence de l’administration publique du Québec et que l’un des partenaires du projet, la Régie du bâtiment du Québec, s’est vue décerner une mention spéciale du jury dans la catégorie Fonction publique pour son projet de cartographie des connaissances développé pour assurer le transfert intergénérationnel des connaissances des employés.
Date de publication
28 novembre 2008
Auteur(s)

Lucie Vachon, chargée de projet, CEFRIO

En Beauce.Com ! - Le plan d’affaires n’est plus adapté à la génération « Y »

Photo: Jean-François Fecteau
26 Novembre 2008 à 18h31

L'arrivée dans l'entreprise des jeunes nés après 1980 a causé bien des chamboulements en entreprise, mais c’est loin d’être terminé selon Claude Ananou, professeur en management aux Hautes études commerciales de Montréal. En vague avec ce changement de mentalité, il est l’un des promoteurs de reléguer aux oubliettes le plan d’affaires pour encourager les porteurs d’idées de cette génération.

Entrepreneur invétéré, et membre du comité pédagogique de l’École d’entrepreneurship de Beauce, Claude Ananou a présenté une nouvelle démarche de création d’entreprise adaptée à la génération « Y » le 26 novembre dernier à l’Auberge Benedict Arnold de Saint-Georges.

« Je suis une des rares personnes à remettre en question l’utilité des plans d’affaires pour les entrepreneurs. Il a tellement dévié qu’il est maintenu devenu antientrepreneurial », souligne l’invité d’un déjeuner-conférence organisé par le Centre d’aide aux entreprises Beauce-Chaudière, en collaboration avec les CLD de Beauce-Sartigan, et des Etchemins.

Le plan d’affaires qui existe depuis près de 40 ans n’a pas évolué avec le temps, contrairement à tous les autres domaines liés à l’entrepreneuriat. « Alors que nous devrions être le plus entrepreneurs, nous utilisons le même outil depuis 40 ans. Deuxièmement, il s’agit du seul outil qu’on utilise pour cela. C’est la tyrannie du plan d’affaires », lance M. Ananou.

Depuis trois ans, M. Ananou travaille sur une alternative au plan d’affaires : le dossier d’opportunité. Au cours des deux dernières années, il l’enseigne aussi à ses étudiants de la génération Y aux HEC. Une formule beaucoup plus plaisante que le traditionnel plan d’affaires.

M. Ananou s’est aussi associé au CLD de Longueuil afin de développer le dossier d’opportunité chez les entrepreneurs étant donné que le plan d’affaires semblait trop astreignant pour les porteurs d’idées. Bref, selon une statistique de ce CLD, seulement 17 % des gens rencontrés reviennent dans l’intention de faire leur plan d’affaires. C’est pourquoi l’alternative a été proposée pour stimuler l’entrepreneuriat.

Le plan n’a pas son utilité
L’expert en entrepreneuriat affirme même que le plan d’affaires ne garantit pas le succès d’une entreprise. « On impose cet outil-là, et on n’a pas de résultat. On apprend aux gens d’être des écrivains de recettes, mais sans cuisinier », pense-t-il.

M. Ananou rappelle que le plan d’affaires a été instauré pour amorcer une démarche de réflexion afin de freiner les entrepreneurs trop fonceurs. Aujourd’hui, il estime que le balancier est trop du côté de la réflexion. « Un entrepreneur est considéré comme une personne d’action et de décisions », pense-t-il.

Cette alternative du plan d’affaires est plus concise et cible l’existence des besoins. En bref, le pourquoi de l’entreprise au lieu du comment. « En plus de la réflexion, on apprend aux gens de décider puisque c’est cela le métier d’entrepreneur », raconte M. Ananou.

Le dossier d’opportunité encourage donc les porteurs d’idées et redonne aussi cette flexibilité aux PME de profiter des occasions du marché plus rapidement. De plus, elle n’est pas nécessairement réalisée par écrit ce qui convient plus à la génération « Y » également explique le professeur aux HEC.

Une génération bien différente
M. Ananou a longuement décrit la nouvelle génération des entrepreneurs qui sera fort différente des baby-boomers plus formée, plus érudite et créative. C’est d’ailleurs par sa créativité qu’elle va se démarquer des pays émergents. « Notre génération “Y” sera très innovante à ce niveau-là », lance ce dernier.

Le conférencier caractérise cette génération par leur maîtrise des technologies de l’information, leur désire de contribuer et s’exprimer. Ces jeunes ont la capacité de travailler en équipe. Ils sont confiants, optimistes, idéalistes et soucieux de l’environnement. Ils ont aussi une vision globale et sont très intéressés à obtenir des résultats immédiats. La génération « Y » n’est pas prête à se sacrifier en entreprise contrairement aux baby-boomers. Elle veut conserver un certain équilibre vie-famille et accorde de l’importance aux loisirs.

Le professeur souligne aussi que la génération « Y » est caractérisée aussi par son désir de relever des défis quotidiens et avoir du plaisir au travail. Ces derniers doivent demeurer motivés pour demeurer en entreprise. « Les “Y” comme employé, vous allez les garder seulement deux ou trois ans si vous ne les gardez pas motivés. C’est pareil aussi pour la génération d’entrepreneurs. Ils auront une multitude d’emplois dans une multitude de secteurs », lance M. Ananou.

De plus, les entreprises devront trouver une façon d’attirer les travailleurs de la génération « Y ». « On va avoir une pénurie d’employés, et avant de savoir comment les motiver et les garder, il faudra savoir comment les attirer. C’est le premier challenge des PME et des grandes entreprises », croit M. Ananou.

Contrairement aux baby-boomers, de meilleures conditions de travail et salariales ne sont pas prises en compte lors d’une telle décision. « L’indépendance de jeunes de la génération “Y” fait qu’ils refusent même une promotion pour demeurer maîtres de leur temps », lance M. Ananou.

Parions que ce sujet fera partie d’une autre conférence de Claude Ananou.

vendredi 21 novembre 2008

Nés avec le web. La génération Y change le monde

Par Caroline Jankech
Ils ont entre 10 et 25 ans et sont branchés en permanence sur l’internet, les réseaux sociaux, Twitter ou Flickr. Aux Etats-Unis, ces enfants du millénaire ont largement contribué à faire élire Barack Obama.


Ils n’ont pas connu Goldorak et ignorent que les 45 tours ont une face B. En revanche, ils ont toujours connu le sida et les roues en ligne sous leurs patins. Mais surtout, surtout, ils ont grandi avec le web. Ces jeunes nés entre 1983 et 1998 font partie de la génération Y.

Ce qui la caractérise? Elle est branchée en permanence: lecteur MP3 pour une musique téléchargée sur l’internet, téléphone portable multifonction, jeux vidéos, MSN, Facebook, Twitter, Flickr ou Google. Leur adresse n’est plus une rue, mais un pseudo sur MSN. De quoi bouleverser les modes de vie, la communication, la consommation, le travail. Les statistiques le montrent, les jeunes Européens entre 15 et 24 ans sont connectés plus de trois heures par jour.

01 La télé détrônée
La génération précédente restait scotchée pendant des heures après les cours devant San Ku Kaï ou Candy, une tartine à la main. Pour la génération Y, la télévision est devenue secondaire, reléguée à l’état de simple écran pour les jeux vidéo ou de bruit de fond «pour avoir l’impression de ne pas être seul ou pour écouter de la musique sur MTV», comme l’explique en rigolant Tali, 20 ans, étudiante en droit.

La télévision a ainsi perdu deux de ses fonctions essentielles: être la source principale d’information et proposer des «feuilletons» inédits devant lesquels tous se rassemblent. «La seule chose qui m’intéressait à la télé, c’était les séries, raconte Grégoire (prénom fictif), 23 ans. Aujourd’hui, les épisodes sont disponibles sur le net; alors, je n’ai plus besoin de l’allumer.» Quant à l’information, il n’utilise plus que le net: «Je googelise tout, on trouve réponse à tout, et c’est très rapide. C’est l’instrument No 1.»

Problème: si on trouve réponse à tout sur le net, les informations ne sont pas discriminées – le blog d’un fondamentaliste parano se trouve aussi facilement que le site de la BBC ou de CNN. A priori, toutes les sources se valent. Comment trier? A 17 ans, Lea, gymnasienne lausannoise, est déjà très critique: «Wikipédia, je l’utilise pour avoir une première vue d’ensemble, mais je sais que tout n’est pas forcément vrai et je cherche toujours d’autres sources pour comparer et compléter.» Apparemment, du moins après quelques années, la méfiance est là…

Quant à la TV sur l’internet, qu’on nous vante comme le futur du petit écran, rares sont les jeunes qui l’utilisent. Ils téléchargent des séries et films qu’ils regardent directement sur leur ordinateur ou cherchent des vidéos sur YouTube ou Dailymotion. «Mais ça ne remplace pas la télé, explique Stefana Broadbent, ethnologue, qui a mené des recherches dans le cadre du «laboratoire des usages» de Swisscom. «Ils font un usage très différent des ces vidéos courtes, drôles, de l’ordre d’une bonne blague.» Julie, 16 ans, gymnasienne à Genève, regarde ainsi les sketchs de Gad Elmaleh. Gemma, 23 ans, étudiante en lettres, parle «d’humour noir et ridicule, du genre la vidéo d’une fille obèse qui fait un strip-tease». Le plus souvent, les bonnes adresses s’échangent entre amis, qui s’invitent à voir telle ou telle séquence. D’autres vont aussi jeter un œil à la performance d’un groupe de musique dont ils ont entendu parler, pour savoir rapidement de quoi il s’agit.

La suite de l'article le mardi, 25. novembre 2008...

Le choc des générations

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samedi 7 octobre 2006 à 07:46 par Inge Geerdens | Flux RSS des commentaires Commentaires RSS |

Vous pensez que la famille est l’endroit où les générations entrent le plus souvent en conflit ? Vous vous trompez : c’est sur le lieu de travail que le fossé entre les générations est le plus marqué. Nulle part ailleurs vous ne trouverez autant de générations réunies ayant leurs propres ambitions, valeurs et convictions. Il n’est dès lors pas étonnant qu’une telle situation mène à des malentendus et de nombreuses discussions. Sans même parler des pauvres managers qui doivent gérer toutes les dissensions.

Trois générations au total sont réunies pour la première fois sur le lieu de travail : les babyboomers, idéalistes ; la génération X, cynique ; et la génération Y (née après 1981), égocentrique. Avec leur style de vie particulier, les Y dérangent le statu quo entre babyboomers et la génération X. Ces derniers trouvant encore un objectif commun dans leur quête de statut et d’argent. La génération Y, qui n’est tournée que vers elle-même, bouscule cet équilibre.

Les jeunes vingtenaires de la génération Y sont à la recherche de ce qu’il y a de mieux pour eux. Leur travail doit être stimulant et gratifiant, et en plus rapporter de l’argent. Là où les autres employés devaient faire leurs preuves pendant des années avant de recevoir un GSM ou une voiture de société, la génération Y veut ces avantages dès son premier jour de travail. Ils mettent la flexibilité et le développement personnel avant le reste et sont prêts à gagner moins pour cela. Cette génération veut bien travailler mais pas à n’importe quel prix. Elle veut avoir suffisamment de loisirs pour s’amuser avec des amis, pour voyager… Travailler n’est pas une finalité en soi mais simplement un moyen de se développer.

Cette philosophie de la vie entre en contradiction avec celle de la génération X, beaucoup plus réaliste. Aux yeux de cette dernière, le salaire dépend du travail fourni et il faut donc travailler dur pour bien gagner. Les résultats et les chiffres sont la bible de cette génération. L’argent et le salaire sont donc bien plus importants que la carrière et les opportunités de promotion.

Les babyboomers sont quant à eux plutôt en quête de statut et de possessions matérielles comme une belle maison, une voiture luxueuse, etc. Cette génération croit fermement aux longues journées de travail. Selon elle, un bon employé arrive tôt le matin et part tard le soir. La loyauté entre employeur et employé est capitale. Ce qui compte, c’est grimper les échelons et bâtir une carrière à long terme qui bénéficie à l’entreprise et à la société.

Pour un responsable des ressources humaines, gérer ces différents tempéraments n’est donc pas une tâche aisée. Essayez donc de transposer les envies de chacun dans une échelle des salaires uniforme. C’est à en perdre la boule. Mais ces trois générations faciliteraient grandement le travail des managers si elles montraient plus de compréhension les unes envers les autres…

Publié dans Colums, L'Echo

Tags: Babyboomers, Génération X, Génération Y

mardi 18 novembre 2008

Les effets d’Internet sur le cerveau selon les âges | Generation Y 2.0

Les effets d’Internet sur le cerveau selon les âges
Publié par Benjamin dans Genera(lisa)tion Y
homme_intelligent-copie.jpg

Le Net à haute dose rend les moins de trente ans capables d’aller plus vite à l’essentiel. Mais provoque des difficultés de concentration. Lorsqu’un senior effectue des requêtes sur le Web, il stimule les zones de son cerveau qui régissent la prise de décision et le raisonnement complexe. D’où une amélioration de ses capacités intellectuelles.

UCLA annonçait récemment que la recherche sur Internet pouvait stimuler les zones du cerveau qui régissent la prise de décision et le raisonnement complexe. Processus permettant d’améliorer les capacités de mémorisation des personnes d’âge mûr. Reste que si la génération des plus de cinquante ans ne passe pas ses journées sur le Web, un grand nombre des individus de la génération Y s’y consacre totalement. Une habitude qui modifie partiellement le fonctionnement traditionnel du cerveau de ces “digital natives”, souligne le même neuroscientifique à l’origine de la première étude, Gary Small. Résultat : les jeunes qui passent plus de neuf heures par jour devant un écran sont plus capables de prendre des décisions rapides et de filtrer efficacement l’information.

Créativité et rapidité, mais difficulté à se concentrer
Ces mêmes utilisateurs se montrent également plus créatifs. Revers de la médaille : ils ont du mal à se concentrer, et à assimiler un grand nombre de données. Selon Gary Small , le cerveau est en effet très sensible aux changements de son environnement, comme celui apporté par la généralisation des technologies. “Si vous répétez une même tâche régulièrement, cela renforcera certains de vos circuits neuronaux, et en laissera d’autres de côté”, explique-t-il à Reuters. Autre “effet secondaire” du Web et de l’informatique : la tendance à se replier dans le monde virtuel.

Concilier aptitudes technologiques et sociales
Le petit génie de demain ne sera du coup pas celui capable de réaliser un nombre important de choses sur son PC, mais celui qui arrivera à concilier vie virtuelle et vie réelle, compétences technologiques et sociales. “La future élite sera celle qui sera capable de savoir quand il faut répondre par email ou de vive voix. Aujourd’hui le mail est devenu dans le monde professionnel le premier moyen de communication avant le téléphone.

Une progression permanente du cerveau
Concernant les seniors, cette même étude tend à montrer que les recherches sur Internet aurait les mêmes vertus que les jeux d’entraînement cérébraux en stimulant les zones qui régissent la prise de décision et le raisonnement complexe. Une tâche simple et quotidienne comme la recherche semble donc améliorer la capacité à réfléchir et à mémoriser chez les seniors. Ce qui montre que nos cerveaux peuvent progresser, quelque soit notre âge! Pour aboutir à ces conclusions, les responsables du projet ont travaillé avec une vingtaine de volontaires entre 55 et 76 ans, ayant des capacités neurologiques dites normales. La moitié était déjà rompue à la recherche sur Internet, l’autre ne s’était jamais prêtée à l’exercice. Dans le cadre de l’étude, les chercheurs leur ont demandé de réaliser plusieurs recherches sur le Web mais également de lire un livre. Plusieurs IRM de chaque volontaire ont été réalisés pendant l’expérience.

Pour en savoir plus visitez l’atelier

Les effets d’Internet sur le cerveau selon les âges | Generation Y 2.0

Les effets d’Internet sur le cerveau selon les âges
Publié par Benjamin dans Genera(lisa)tion Y
homme_intelligent-copie.jpg

Le Net à haute dose rend les moins de trente ans capables d’aller plus vite à l’essentiel. Mais provoque des difficultés de concentration. Lorsqu’un senior effectue des requêtes sur le Web, il stimule les zones de son cerveau qui régissent la prise de décision et le raisonnement complexe. D’où une amélioration de ses capacités intellectuelles.

UCLA annonçait récemment que la recherche sur Internet pouvait stimuler les zones du cerveau qui régissent la prise de décision et le raisonnement complexe. Processus permettant d’améliorer les capacités de mémorisation des personnes d’âge mûr. Reste que si la génération des plus de cinquante ans ne passe pas ses journées sur le Web, un grand nombre des individus de la génération Y s’y consacre totalement. Une habitude qui modifie partiellement le fonctionnement traditionnel du cerveau de ces “digital natives”, souligne le même neuroscientifique à l’origine de la première étude, Gary Small. Résultat : les jeunes qui passent plus de neuf heures par jour devant un écran sont plus capables de prendre des décisions rapides et de filtrer efficacement l’information.

Créativité et rapidité, mais difficulté à se concentrer
Ces mêmes utilisateurs se montrent également plus créatifs. Revers de la médaille : ils ont du mal à se concentrer, et à assimiler un grand nombre de données. Selon Gary Small , le cerveau est en effet très sensible aux changements de son environnement, comme celui apporté par la généralisation des technologies. “Si vous répétez une même tâche régulièrement, cela renforcera certains de vos circuits neuronaux, et en laissera d’autres de côté”, explique-t-il à Reuters. Autre “effet secondaire” du Web et de l’informatique : la tendance à se replier dans le monde virtuel.

Concilier aptitudes technologiques et sociales
Le petit génie de demain ne sera du coup pas celui capable de réaliser un nombre important de choses sur son PC, mais celui qui arrivera à concilier vie virtuelle et vie réelle, compétences technologiques et sociales. “La future élite sera celle qui sera capable de savoir quand il faut répondre par email ou de vive voix. Aujourd’hui le mail est devenu dans le monde professionnel le premier moyen de communication avant le téléphone.

Une progression permanente du cerveau
Concernant les seniors, cette même étude tend à montrer que les recherches sur Internet aurait les mêmes vertus que les jeux d’entraînement cérébraux en stimulant les zones qui régissent la prise de décision et le raisonnement complexe. Une tâche simple et quotidienne comme la recherche semble donc améliorer la capacité à réfléchir et à mémoriser chez les seniors. Ce qui montre que nos cerveaux peuvent progresser, quelque soit notre âge! Pour aboutir à ces conclusions, les responsables du projet ont travaillé avec une vingtaine de volontaires entre 55 et 76 ans, ayant des capacités neurologiques dites normales. La moitié était déjà rompue à la recherche sur Internet, l’autre ne s’était jamais prêtée à l’exercice. Dans le cadre de l’étude, les chercheurs leur ont demandé de réaliser plusieurs recherches sur le Web mais également de lire un livre. Plusieurs IRM de chaque volontaire ont été réalisés pendant l’expérience.

Pour en savoir plus visitez l’atelier

vendredi 14 novembre 2008

Comment les entreprises doivent-elles gérer la génération Y

Par Carlos Diaz, CEO de bluekiwi Software
jeudi 30 octobre 2008

20081030_03Ils sont nés après 1978 et succèdent à la génération X (1) qui a elle-même pris la suite des baby boomers. Ils monopolisent l'attention en raison de leurs traits de personnalité qui bouleversent leur rapport à la société, à l'entreprise et au travail. Eux, ce sont ceux qu'on surnomme la génération Y.



Nés de parents surinvestis dans leur travail, les « Y » sont individualistes et débrouillards et n'ont pas l'intention de perdre leur vie à la gagner. Pragmatiques, seuls l'action et le résultat comptent, ils rejettent tout ce qu'ils jugent déconnecté de la réalité. Ils n'ont pas vraiment connu le monde d'avant Internet. Vie "réelle" et vie "en ligne" se confondent et ils ont une prédilection pour le fonctionnement en réseaux, les échanges permanents, l'immédiateté du résultat.



Habituée à solliciter ses contacts pour s'informer, cette génération fait peu confiance à la « parole officielle », que ce soit celle de l'entreprise, du monde politique, religieux ou syndical. Rompue dès son plus jeune âge à utiliser simultanément plusieurs médias, elle est devenue multitâches et peut à la fois lire un document, participer à une discussion sur messagerie instantanée, discuter avec vous et écouter de la musique.



Appliquée au monde de l'entreprise, cette culture peut inquiéter car elle ne ressemble en rien à celle des aînés. Le Y est un « surfeur » dans tous les sens du terme. Il surfe sur les projets et les idées comme sur les réseaux : pragmatique, il n'a pas d'a priori et sait s'adapter en permanence au contexte pour changer de stratégie. Impatient, le Y veut des résultats rapides. Il va droit au but, veut communiquer de manière instantanée avec la bonne personne, avoir une réponse immédiate.



Le Y est en apprentissage permanent



Habitué à un monde qui change vite, il trouve logique d'avoir accès à toute l'information sans aucun cloisonnement. Vivant de manière connectée et très sensible à la possibilité de savoir en permanence ce que font les autres, il exige cette même visibilité dans l'entreprise considérant qu'on ne peut agir efficacement ensemble sans avoir une vision globale de ce font les autres et sans pouvoir interagir directement avec eux.



Dernier point, l'équilibre entre travail et vie privée n'est pas négociable. Le Y est demandeur d'horaires flexibles, se sent plus engagé par un objectif à atteindre que par la nécessité d'être physiquement présent dans l'entreprise et imagine mal oublier sa vie personnelle en arrivant au bureau. Enfin, pragmatisme et exemple parental aidant, il ne croit ni aux promesses ni à l'emploi à vie. Le Y n'hésitera pas à quitter son emploi s'il trouve mieux ailleurs, s'il n'apprend rien, s'il ressent un déficit de confiance ou encore s'il n'a pas l'impression de « vivre » au travail.



Un collaborateur et candidat d'un nouveau type



Quoiqu'il en soit, avant de s'engager, le Y aura vérifié la compatibilité de la culture d'entreprise avec ses propres attentes : il se sera renseigné, aura sollicité son réseau, fait un comparatif grâce aux informations trouvées sur Internet.



Le Y n'est pas seulement un nouveau profil de collaborateur, c'est un nouveau type de candidat avec qui il faut inter (agir) différemment, bien en amont du processus de recrutement.



L'entreprise qui voit arriver des flots sans cesse plus importants de Y sur le marché du travail peut adopter deux attitudes.

La première est de s'éreinter à faire rentrer ses nouvelles recrues dans le moule. Choix court-termiste qui ne fait que repousser l'inéluctable. Acculturation signifie souvent frustration et tout est question d'offre et de demande : demain seuls les Y frapperont aux portes de l'entreprise. La seconde est de faciliter l'arrivée de cette génération afin de préparer l'avenir, de gagner en agilité et d'adopter au plus vite cette culture du réseau qui alimentera la croissance future. L'occasion pour l'entreprise de prendre les choses en main aujourd'hui plutôt qu'être sur la défensive.



L'enjeu est donc clair : faciliter l'intégration de ces nouveaux profils, en se servant de leurs capacités comme d'un catalyseur et faire en sorte que leurs spécificités servent efficacement les objectifs de l'entreprise.




Y et « boomers » : un duo gagnant -gagnant !



Plus encore : nous sommes en présence d'une génération à l'aise avec de nouvelles pratiques, de nouveaux outils mais qui découvre le monde du travail et doit apprendre à aligner lesdites pratiques avec des besoins professionnels. A l'autre extrémité de la pyramide des âges de l'entreprise se trouve une génération ayant une maîtrise profonde des enjeux professionnels mais ne pouvant visualiser l'apport des outils et pratiques de la génération Y par méconnaissance du champ des possibles.



Il est dans l'intérêt même de l'entreprise de favoriser les échanges entre ces deux types de population pour permettre aux uns d'utiliser leurs forces dans un contexte professionnel et aux autres de résoudre leurs problématiques en s'appuyant sur ce qui est possible aujourd'hui. Le tout favorisant, de plus, le transfert de connaissance entre générations et reposant sur les principes mêmes des réseaux informels.

lundi 10 novembre 2008

Le choc des générations

Vous pensez que la famille est l’endroit où les générations entrent le plus souvent en conflit ? Vous vous trompez : c’est sur le lieu de travail que le fossé entre les générations est le plus marqué. Nulle part ailleurs vous ne trouverez autant de générations réunies ayant leurs propres ambitions, valeurs et convictions. Il n’est dès lors pas étonnant qu’une telle situation mène à des malentendus et de nombreuses discussions. Sans même parler des pauvres managers qui doivent gérer toutes les dissensions.

Trois générations au total sont réunies pour la première fois sur le lieu de travail : les babyboomers, idéalistes ; la génération X, cynique ; et la génération Y (née après 1981), égocentrique. Avec leur style de vie particulier, les Y dérangent le statu quo entre babyboomers et la génération X. Ces derniers trouvant encore un objectif commun dans leur quête de statut et d’argent. La génération Y, qui n’est tournée que vers elle-même, bouscule cet équilibre.

Les jeunes vingtenaires de la génération Y sont à la recherche de ce qu’il y a de mieux pour eux. Leur travail doit être stimulant et gratifiant, et en plus rapporter de l’argent. Là où les autres employés devaient faire leurs preuves pendant des années avant de recevoir un GSM ou une voiture de société, la génération Y veut ces avantages dès son premier jour de travail. Ils mettent la flexibilité et le développement personnel avant le reste et sont prêts à gagner moins pour cela. Cette génération veut bien travailler mais pas à n’importe quel prix. Elle veut avoir suffisamment de loisirs pour s’amuser avec des amis, pour voyager… Travailler n’est pas une finalité en soi mais simplement un moyen de se développer.

Cette philosophie de la vie entre en contradiction avec celle de la génération X, beaucoup plus réaliste. Aux yeux de cette dernière, le salaire dépend du travail fourni et il faut donc travailler dur pour bien gagner. Les résultats et les chiffres sont la bible de cette génération. L’argent et le salaire sont donc bien plus importants que la carrière et les opportunités de promotion.

Les babyboomers sont quant à eux plutôt en quête de statut et de possessions matérielles comme une belle maison, une voiture luxueuse, etc. Cette génération croit fermement aux longues journées de travail. Selon elle, un bon employé arrive tôt le matin et part tard le soir. La loyauté entre employeur et employé est capitale. Ce qui compte, c’est grimper les échelons et bâtir une carrière à long terme qui bénéficie à l’entreprise et à la société.

Pour un responsable des ressources humaines, gérer ces différents tempéraments n’est donc pas une tâche aisée. Essayez donc de transposer les envies de chacun dans une échelle des salaires uniforme. C’est à en perdre la boule. Mais ces trois générations faciliteraient grandement le travail des managers si elles montraient plus de compréhension les unes envers les autres…

Publié dans Colums, L'Echo

Tags: Babyboomers, Génération X, Génération Y

GENERATION ‘’ Y ’’QUI ETES VOUS ? - Article sur Lesjeudis.com

Mots clés : jeunes diplômés, génération Y, population, recrutement, marché du travail

Publié le 13/10/2007 11:15:08 © Copyright LesJeudis



Avant vous, on parlait de la génération X. Après vous, on parle désormais de génération Z.
Vous, enfant de la génération Y, enfant du millénaire, écho-boomer… savez-vous réellement ce que cette expression sous-entend ?
Portrait de la génération de l’ère technologique, que les sociologues aiment tant étudier…

Désignation :

Génération Y. Elle fait suite à la génération X 1964-1977 et précède la génération Z des enfants nés après 1994.


Date de naissance : Population des occidentaux nés entre 1978 et 1994


Signes distinctifs :

Plus nombreuse que la génération X, la génération Y représente près de 20% de la population française (soit 13 millions d’individus).
Entre innovations technologiques et événements historiques, la génération Y a été le témoin d’un monde en perpétuelle évolution. Pendant ces 16 années, les enfants du millénaire ont assistés à l’apparition du numérique, de l’Internet fet du jeu vidéo, de la transformation de leur dessin animés en animations 3D… Mais de grands bouleversements de la fin du 20ème siècle, comme la chute du mur de Berlin, le SIDA ou encore Tchernobyl ont également marqué au fer rouge cette génération.

Leur situation :

*
Quittent le nid familial tardivement et étudient plus longtemps
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Sont souvent issus de familles monoparentales ou recomposées
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Aiment généralement les voyages et les sorties
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Recherchent la stabilité dans leur vie personnelle et professionnelle


Leur mode de vie :

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Adeptes de la restauration rapide donc ont tendance à l’obésité
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Ne jurent que par la rapidité des communications et d’accès à l’information
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Ouverts à la diversité culturelle, ethnique ou sexuelle…
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Curieux et touches à tout, avides d’expériences insolites


Au travail :

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Préfèrent les horaires de travail flexibles
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N’aiment travailler qu’avec les logiciels et ordinateurs les plus performants et les plus rapides
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Sont sensibles aux entretiens individuels et aux primes
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Cherchent à faire progresser leur carrière tout en gardant un équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle
*
Attendent que leur patron soit compréhensif vis-à-vis de leurs conditions de travail

Attention, la génération Y est aujourd’hui composée de jeunes diplômés, prêts à entrer sur le marché du travail ! Avis aux recruteurs X, les « zigrecs » arrivent !
Les Jeudis
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Y aura-t-il une génération e-book?

Ce livre de poche électronique a été lancé sur le site Amazon.com le 19 novembre 2007. Nommé Kindle, il est ici posé sur un vrai livre en papier
Ce livre de poche électronique a été lancé sur le site Amazon.com le 19 novembre 2007. Nommé Kindle, il est ici posé sur un vrai livre en papier. (AFP)
Bruno Patino, président de Télérama et du Monde Interactif, remettait le 30 juin dernier au ministère de la Culture, son rapport sur le livre numérique en France. L’e-book est en passe de devenir un incontournable de la lecture dans des domaines aussi variés que l’édition scientifique, technique, médicale ou juridique… sans compter les grands quotidiens d’information ou les encyclopédies qui se consultent en ligne. Un livre numérique ? qu’est-ce qui change donc du livre papier? plus de papier justement, mais un fi chier disponible sur ordinateur par téléchargement ou abonnement, et présentant un contenu variable selon la demande (un extrait, l’œuvre intégrale, des bonus…)

DE LA TRADITION À LA MODERNITÉ"

lundi 3 novembre 2008

How the Net Generation is Redefining Work, Culture, Media - Digital Journal: Your News Network

Digital Journal — The wired generation of the 21st century thinks differently…literally. That is the premise of Don Tapscott’s upcoming book Grown Up Digital: How the Net Generation is Changing the World, a sequel to his 1999 book Growing Up Digital. The new book looks at how the Net generation is redefining today’s workplace, marketplace, family dynamic and media culture.

As Tapscott defines it, the Net generation is between 11 and 30, the baby boom echo numbering 8 million people in Canada. Tapscott, based in Toronto, explains some of the more obvious characteristics of these connected consumers: they are less passive and more active when they interact with technology; they want freedom, choice and mobility; and they are the first generation surrounded by cellphones, computers and video games.

While the boomers came home to turn on TV, Tapscott says in an interview with DigitalJournal.com, “the digital generation comes home to turn on their computers. They have three windows open in their browser, they’re listening to MP3s, texting on their cell, maybe playing video games. And they aren’t passive, but rather active initiators.”

Part of that engagement is due to how their brains are wired differently. The brains of the Net generation are better managers of non-textual information like graphics, Tapscott notes. The short term active working memory is also strong in these kids, he says, which allows them to multi-task with their various technologies.

But wouldn’t all the information on the Web and through their cellphones be overwhelmingly inundating? “Kids have developed better coping mechanisms to understand what’s true and what’s not,” Tapscott points out.

Grown Up Digital – due Nov. 14 – also focuses on how the digital generation is changing the workforce. These employees are “scrutinizers and authenticators,” Tapscott says, “and they love to collaborate. This generations loves speed because they are very impatient.” This trait should sound familiar to anyone who’s seen a teen throw a temper tantrum because the Internet connection has slowed to a crawl.

Tapscott previously wrote Wikinomics, a book well known to anyone following user-generated content and crowdsourcing. It was only natural for the author to touch on the collaborative efforts of the digital generation in his forthcoming book. “These young people want to share info more than any other generation,” he says. “The boomers viewed knowledge as power, so they hoarded it. The Net generation is open to sharing information.”

But with that openness comes concerns about information privacy. Tapscott says we are in a unique period of history where there is unprecedented access to another’s life, but also new issues about how to protect privacy. “This generation has to realize that spilling your guts online may come back to haunt you.”

Young people today have better bullshit detectors, Tapscott bluntly points out. “They are familiar with certain sources, and can tell what’s true or not,” he says. Just like familiar media brands like CBS and New York Times have been trusted, the digital generation is learning to trust respected bloggers and citizen journalists.

Speaking of citizen media, Tapscott mentions how this generation consumes news differently. They don’t read physical newspapers but scour news online. They read a Web page in a hypertext way, too, bouncing their eyes from link to link and finding the info that matters to them.

Almost in an opposite trajectory to Tapscott’s theories is the thesis found in a recent book titled The Dumbest Generation: How the Digital Age Stupefies Young Americans and Jeopardizes Our Future. Tapscott says he is familiar with author Mark Bauerlein, and think the idea of kids being dumber than before is pure hogwash.

“His theory isn’t supported by data,” Tapscott says. “When people think about the word ‘dumb’, they think lacking intelligence. But IQ scores have risen every year, SAT scores are up and this generation is incredibly engaged politically. The author is pining for the days when everyone had a copy of Shakespeare’s complete works.”

Intégration au travail des nouvelles générations: au-delà de la nécessité, un atout - Page 2

Intégration au travail des nouvelles générations: au-delà de la nécessité, un atout
André Ouellet -29/10/2008

Ayant naturellement intégré les TI à leur vie, les personnes nées à partir des années 1980 ont forcément une vision différente du monde du travail. Souvent perçues comme problématiques par les entreprises qui les engagent ou cherchent à les engager, elles peuvent pourtant apporter de précieuses compétences aux organisations.

Repères : la génération Y et les TIC au travail

À l'intention des gestionnaires de PME, Emploi Québec a publié le guide Comment apprivoiser la génération Y. On y trouve des conseils et des suggestions pour attirer la génération Y et la conserver à son emploi.

Le Digital Journal a réalisé une entrevue avec l'auteur Don Tapscott, qui fait paraître son nouveau livre : Growing Up Digital: How the Net Generation is Changing the World.

Le site du Boston Globe dresse un large portrait de la génération N aux États-Unis.

Le site La Toile des recruteurs, conçu pour des spécialistes des RH, présente aussi un profil de la nouvelle génération.

Un site britannique spécialisé en gestion des RH publie sur la génération Y quelques réflexions et statistiques, dont plusieurs pourraient s'appliquent chez nous aussi.

Le site New Learning Playbook fait état des efforts déployés chez Sun Microsystems afin d'adapter les méthodes de travail à la génération numérique.

Le site français La case de l'Oncle Tom donne un point de vue d'outre-Atlantique sur le phénomène de l'intégration de la nouvelle génération au monde du travail.

Un autre site français, Génération Y 2.0, propose divers articles sur la jeune génération et leur intégration au monde du travail.

Selon le blogue Wikinomics, la sécurité des TI est appelée à évoluer en fonction du Web 2.0 et de la génération N.

Destiné aux professionnels de la sécurité de l'information, le SC Magazine traite lui aussi des mesures de sécurité à prendre en regard de la génération du iPod.

Le site de Houghton Mifflin Harcourt Learning Technology, un fournisseur de solutions logicielles dans le secteur de l'éducation, publie un article sur la relation entre l'utilisation constante de la technologie par la jeune génération et les bonnes manières.

Perspectives : la génération Y et les TIC au travail

De l'espoir pour la future main-d'oeuvre en TI
Jean-François Ferland
Après des années de recul, les demandes d'admission dans certains programmes en technologies de l'information au collégial seraient à la hausse en 2007 et 2008. L'industrie doit quand même poursuivre son opération charme.

Savoir exploiter les réseaux sociaux
André Ouellet
Bien que l'utilité des réseaux sociaux ne soulève plus beaucoup de doutes, les entreprises doivent encore apprendre à en tirer le plein potentiel.

L'harmonie intergénérationnelle, facteur de santé dans l'industrie des TI
André Ouellet
L'intégration de la génération Y dans l'effectif des organisations n'est pas une tâche facile. Il faut développer une nouvelle philosophie de gestion des ressources humaines, adaptée aux caractéristiques de ce groupe d'âge, tout en prenant garde de ne pas indisposer les autres employés.

Au-delà et aux devants de la pénurie
Jean-François Ferland
Se mettre en valeur, se démarquer, être agile et réactif. Ce ne sont plus les ressources, mais les entreprises qui doivent s'activer pour combler les postes en TI et conserver leurs employés.

Pénurie de main-d'oeuvre : des employeurs passent à l'action
Jean-François Ferland
En réaction aux constats inquiétants d'un rapport du Conference Board, Bell Canada et maintes organisations établiront en 2008 une coalition pour assurer une relève en TI.

Pénurie de main-d'oeuvre à l'horizon
Alain Beaulieu
Le jeune âge du secteur des TIC le prémunira-t-il du choc démographique qui se prépare au Canada, alors que les baby-boomers quitteront en masse le marché du travail et que la relève sera insuffisante? Il semblerait que non.