mercredi 22 avril 2009

15-24 ans : l’anti-“bof génération” - En Kiosque - Lefigaro.fr/madame, l'univers féminin du Figaro.

"Blasés ? Pas du tout. Selon notre sondage exclusif Madame Figaro-CSA, les jeunes sont hypermotivés ! Au moment où Martin Hirsch, haut-commissaire à la Jeunesse, affine ses propositions pour l’emploi, nous avons voulu leur donner la parole. Face à la crise, ils sont bien plus optimistes qu’on ne l’imaginait.

Paru le 17.04.2009 , par Vicky Chahine, Viviane Chocas, Dalila Kerchouche et Emmanuelle Richard

Et s’ils nous donnaient la leçon ? Face à la crise, les 15-24 ans retroussent leurs manches. Avec des idées et de l’énergie à revendre, ils bâtissent des projets, convaincus que leur avenir passe par leurs propres capacités à inventer l’époque. Nous avons eu envie de leur donner la parole, d’entendre leurs aspirations autant que leur humeur. Notre sondage exclusif Madame Figaro-CSA révèle chez eux une ambition assumée et un optimisme lucide. Les adjectifs qui les définissent le mieux ?
Interrogés, les 15-24 ans placent en tête de liste « ambitieux » (35 %), « autonomes » (30 %) et « tranquilles » (30 %). Surprise : leurs aînés les croient d’abord… « inquiets » (à 53 %) et « révoltés » (à 47 %) ! Une des révélations de ce sondage est le décalage, parfois vertigineux, entre ce que les plus vieux imaginent, voire projettent, de leurs propres angoisses sur la jeune génération, et la réalité de ce que les jeunes vivent et ressentent. Quand leurs aînés pensent qu’ils rêvent de devenir fonctionnaires, les jeunes préfèrent s’imaginer monter une entreprise. Un jeune sur deux
(51 %) avance que la famille, avant tout, le rend heureux, mais… seulement 31 % des plus âgés osent encore y croire ! Les générations se rejoignent sur une priorité, celle du travail. Alors qu’en France un jeune sur cinq est au chômage (selon l’INSEE), c’est par le travail que les 15-24 ans souhaitent avant tout s’intégrer dans la société. On est bien loin de la caricaturale « bof génération »."

lundi 6 avril 2009

Génération Web, la génération du gratuit - Culture - la-Croix.com

lire cet article in extenso du jounal français "La Croix"

Pour les jeunes, experts en piratage culturel, elles sont nombreuses les raisons qui les conduisent à se servir illégalement dans l’hyper marché virtuel des films et des disques. Paroles de lycéens parisiens

Ils ont entre 15 ans et 17 ans et fréquentent le lycée Charles-de-Foucauld, dans le 18e arrondissement de Paris, un de ces établissements melting-pot comme il en existe partout en France. Dans cette classe de seconde, combien sont-ils à savoir que désormais ils pourront pousser les portes des musées sans verser un centime d’euro ? Seulement trois élèves sur les 30 de la classe ont vaguement entendu parler de cette mesure mais, même si visiblement ce lieu ne les attire pas spécialement, tous trouvent l’idée plutôt bonne.

Premier argument avancé par ceux qui n’ont aucune obligation d’entrer dans un musée : à un âge où l’on compte ses sous, mieux vaut mesurer le risque d’en avoir pour son argent ! Le meilleur calcul étant encore de ne prendre aucun risque financier : « Au moins, si on n’aime pas, si on est déçu par ce que l’on voit, on ne regrettera pas d’avoir dépensé de l’argent », explique Margot.

Et quand l’option arts plastiques – une possibilité offerte par ce lycée – invite à fréquenter les œuvres exposées, alors là, la gratuité devient le juste prix de l’effort : « Ce sera bien de ne pas avoir à payer en plus, quand on ira au musée pour les études. » Enfin, quelques-uns pensent que la gratuité par elle-même a un pouvoir attractif : « Parce que c’est gratuit, on va y aller davantage… », ose Fady. L’avenir le dira.

Entre délinquance du clic et réflexion avertie"