mardi 25 mars 2008
Les 'Y': un plus pour l'organisation
Mise en ligne 10/03/2008 04h00
Photo © Corbis
Marie-Eve Fournier
Le Journal de Montréal
Contrairement à de nombreux professionnels des ressources humaines, Anne Mezei « adore » travailler avec les jeunes de la génération Y (personnes nées entre 1976 et 1990).
D’après la vice-présidente aux ressources humaines chez St-Hubert, cette génération a « des valeurs extraordinaires » qui forcent les employeurs à être meilleurs. « On ne peut plus prendre personne pour acquis. Ça nous oblige à se questionner », dit-elle.
De belles valeurs
Les jeunes dans la vingtaine « remettent dans les entreprises de belles valeurs comme le respect » et l’importance de la famille, ajoute Anne Mezei, consciente que ses propos ne feront pas l’unanimité.
Moins fidèles à leur employeur que ne l’étaient les générations précédentes, les Y forcent les entreprises à cesser de « tout normaliser », surtout les horaires.
Dorénavant, les employeurs doivent accepter de faire des compromis, comme celui de donner congé une fin de semaine sur deux, donne en exemple François Meunier, porte-parole de l’Association des restaurateurs du Québec."
mardi 11 décembre 2007
Plus ça change, plus c'est pareil

La génération Y... au temps d’Aristote !
Tout le monde en parle. C’est LE sujet de l’heure en ressources humaines. Les moins de 30 ans seraient moins loyaux envers leur employeur que leurs aînés. Ils auraient en plus le culot d’exiger à la fois autonomie et responsabilités. Il est temps de départager les mythes de la réalité.
"Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l’autorité et n’ont aucun respect pour l’âge."
Ces jours-ci, les propos de certains consultants, conférenciers et chroniqueurs bien en vue au Québec ressemblent étrangement à cette citation du philosophe grec Aristote... mort en l’an 322 avant Jésus-Christ.
Tania Saba, professeur à l’École des relations industrielles de l’Université de Montréal, a enquêté dans un passé plus récent (entre 2003 et 2005) sur les attentes face au travail de plus d’un millier de salariés et cadres québécois des secteurs privé, public et du commerce de détail.
"Les attentes de tous les groupes d’âge présentent beaucoup de similitudes", résume-t-elle.
Ainsi, tous les salariés et cadres, peu importe leur âge et leur secteur d’activité, aspirent à des degrés similaires à l’autonomie et aux responsabilités.
Son étude déboulonne également le mythe du jeune qui rêve de butiner d’employeur en employeur.
"Tous souhaitent fortement la stabilité d’emploi, à l’exception des travailleurs manuels de moins de 30 ans. Ces jeunes ont le sentiment d’être dans des emplois tremplin", analyse-t-elle.
Mme Taba a malgré tout identifié certaines attentes plus fortes chez les moins de 30 ans.
C’est de cas de l’avancement de carrière chez les cadres et les fonctionnaires Y. "C’est le reflet d’une aspiration normale en début de parcours professionnel beaucoup plus que d’une valeur nouvelle d’une nouvelle génération", commente-t-elle.
Les moins de 30 ans de tous les secteurs ont également des attentes plus élevées face au développement de l’employabilité. C’est aussi le cas chez les fonctionnaires de 30 à 44 ans et des travailleurs manuels de plus de 45 ans.
Mme Saba y voit un indice des modifications profondes du marché du travail, beaucoup plus qu’un attribut générationnel.
"Il y a 20 ans, la contrepartie du travail était la stabilité. Aujourd’hui, la majorité des entreprises ne l’offrent plus. Il est normal que les travailleurs recherchent une nouvelle contrepartie et c’est le développement de leur employabilité", dit-elle.
Les résultats de cette étude contredisent donc largement les discours dominants sur la Génération Y.
Son auteure voit malgré tout des effets bénéfiques à la mode actuelle. "Tant mieux si le souci de répondre aux attentes de la Génération Y permet d’établir de meilleures pratiques de ressources humaines pour tous", dit-elle.
Rien de nouveau...
Les doléances face aux nouvelles générations ne datent pas d’hier, comme le démontre la citation d’Aristote qu’on peut lire sur le site Internet de la Chaire de gestion des compétences de l’UQAM.
"Depuis un an, la démographie et les générations sont abordés dans toutes les conférences et congrès. Depuis le mois d’août, 400 000 pages sur ces sujets se sont ajoutées sur le WEB. Malheureusement, on y trouve souvent un traitement très anecdotique de la situation", dit Michel Audet, professeur au département des relations industrielles de l’Université de Montréal.
Dans ses conférences, M. Audet s’en prend particulièrement aux mythes des jeunes mercenaires et de l’attribution à la Génération Y de valeurs qui sont simplement celles des jeunes.
Selon M. Audet, la relation étroite avec la technologie des moins de 30 ans est l’une des rares caractéristiques propres qui tient la route. Leur soif d’avoir tout, tout de suite y serait d’ailleurs liée.
Pour le reste, Michel Audet invite à la rigueur et à l’objectivité. "Il y a un réel danger de fonder des politiques de ressources humaines sur des anecdotes et des mythes", dit-il.
Sylvie Guerrero co-titulaire de cette chaire et professeur en gestion des ressources humaines à l’UQAM s’inquiète également des clichés en vogue ainsi que du développement d’un lucratif marché de la consultation basé sur les supposés conflits intergénérationnels. "Les gens qui misent sur ces thèmes bénéficient d’un effet de mode. Plusieurs prennent pour acquis que les jeunes sont différents et proposent des outils pour y faire face. Cela peut conduire les organisations à chercher des solutions là où il n’y a pas de problème", dit-elle.
Mme Guerrero rappelle que toutes les études sérieuses menées sur les attentes face au travail, notamment celle de Mme Saba, ont mis en lumière de grandes similitudes entre les groupes d’âge.
"Le désir de respect et de reconnaissance, la volonté d’avoir du temps pour soi, de pouvoir concilier travail et vie personnelle sont des attentes de l’ensemble des travailleurs", dit-elle.
Selon Mme Guerrero, les discours alarmistes sur la pénurie de main-d’oeuvre à venir sont en toile de fond de la mode autour de la génération Y.
Source : cyberpresse Jacinthe Tremblay
La génération Y... au temps d'Aristote ! - [Releve.ca - Relève familiale, relève entrepreneuriale et gestion de la relève]
vendredi 30 novembre 2007
Générations
Générations
Vidéo envoyée par jlhuss
A regarder impérativement si on veux comprendre les Y et appéhender les Z
jeudi 29 novembre 2007
La Nouvelle / L'Union > Actualités > Plus de 200 personnes pour découvrir les secrets de la Génération Y
Plus de 200 personnes pour découvrir les secrets de la Génération Y
Plessisville

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Article mis en ligne le 27 novembre 2007 à 21:09
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La Chambre de commerce et d’industrie n’a pas hésité à s’associer au comité Attraction Érable pour la présentation de cette activité. «On retrouve la même dynamique dans la MRC d’Arthabaska que dans la MRC de l’Érable avec des difficultés de rétention de main-d’œuvre et de rétention des jeunes. Nous voulons que les jeunes persévèrent à l’école et que ça clique sur le marché du travail», d’expliquer son président, François Gélinas, précisant qu’il nous faut mieux comprendre cette génération des 18-30 ans.
Pour sa part, le conférencier invité, Stéphane Simard, a invité les employeurs à miser sur la confiance. «La solution est vraiment de bâtir une relation de confiance entre le gestionnaire et l’employé. Les jeunes de la Génération Y ne recherchent pas juste le salaire mais ils veulent avant tout une bonne relation avec leur employeur et une entreprise qui va les faire grandir et les aider à s’épanouir», a-t-il notamment expliqué.
«Les jeunes sont ouverts sur le monde et ils ont beaucoup d’idées. Ils veulent tout vivre rapidement et en même temps. Les entrepreneurs ont un peu de misère à assouvir ce désir de vouloir tout vivre rapidement. C’est ça le défi, le choc des valeurs», de faire savoir M. Simard.
La Génération Y



Former des étudiants différents: un engagement collectif
Appel de communications pour le 28e colloque de l’AQPC
La familiarité des étudiants avec les TIC les a-t-il rendus différents de leurs prédécesseurs? Sont-ils plus indépendants de leurs enseignants? Grâce aux technologies, ils ont maintenant accès à des informations autres que celles que l'enseignant met à leur disposition; quelles sont les conséquences de cette relative indépendance sur la relation pédagogique?
Voilà quelques unes des questions qui pourront être abordées dans le prochain colloque de l’AQPC qui se tiendra du 4 au 6 juin 2008 à Victoriaville, sous le thème Former des étudiants différents : un engagement collectif.